Après l'opération "gilets jaunes" ...

Communiqué

Depuis leur 1er jour d'action, j'ai soutenu tous les citoyens raisonnables qui disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Ils ont tout mon respect pour avoir "osé" et ont droit à celui de tous les habitants et résidents Français.

Leur action a permis à nos gouvernants de prendre conscience de réalités qu'élus de terrain et personnalités politiques leur disaient depuis longtemps et à notre jeune président de la République de comprendre le poids de chacun de ses faits, gestes et mots.

De premières mesures d'urgence ont ainsi été annoncées.

Chacun doit comprendre que leur mise en oeuvre peut s'avérer difficile malgré l'excellent professionnalisme de nos fonctionnaires et la volonté politique de nos dirigeants. Que chacun pense à la lourdeur de chacune de ses opérations administratives pour comprendre qu'un Etat se manœuvre comme le plus lourd des paquebots.

Il faut le comprendre sans chercher d'arrières pensées dans les difficultés éventuellement rencontrées pour la mise en place des mesures annoncées par M. le Président de la République dont la fonction doit être respectée tout autant que la personnalité de chaque citoyen français.

Le changement est aujourd'hui en marche …

L'impérieuse évolution de notre société doit

s'organiser dans le calme et la sérénité pour être constructive.

J'ai ainsi organisé le 30 novembre à Périgueux – en tant que président départemental et secrétaire national en charge du projet "développement territorial / espace rural" du Mouvement Radical - un débat en présence de plusieurs élus dont le maire de Périgueux, le président de l'association des maires ruraux de la Dordogne et un porte-parole des "gilets jaunes".

J'ai ensuite soutenu la proposition d'ouvrir les mairies le samedi 8 décembre pour que soient entendues les doléances et revendications de chacun.

Lors du dernier Conseil Municipal et grâce à l'autorisation qui m'a été donnée de prendre la parole en fin de séance, j'ai demandé à M. le Maire de Couze et Saint-Front s'il participerait à cette démarche. A ma grande surprise, il m'a répondu ne pas être en mesure de le faire parce qu'invité à une réception par M. le Président du Conseil Départemental …

Je me mets conséquemment à la disposition des Couzots pour écouter et relayer auprès de nos autorités nationales soit leurs doléances, soit leurs propositions pour que de meilleures et plus équitables conditions de vie soient offertes à chaque Français ou résident sur notre territoire, quelles que soient ses origine et niveau socio-professionnels.

La voix de chacun d'entre nous peut être entendue démocratiquement et sans violence. Prouvons-le ensemble.

Véronique Dubeau-Valade

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